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 (Noah) Inner Demons.

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Isabella Cervantes
- the beaten and the damned -
Isabella Cervantes
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o07/04/2024
hurlements : o15
pronom(s) : oelle ⎮ she
cartes : oburnonfyre
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(Noah) Inner Demons.
Sam 27 Avr - 13:46

Inner Demons.
ft. @Noah Cervantes

Une tache orangée dans l’obscurité, assise au piano, les doigts effleurant à peine l’ivoire des touches sans jouer aucune note. Les lourds rideaux de nacre sont tirés et milles fantômes semblent murmurer à la silhouette immobile. Le regard azur dans le vague, Isabella se demande pourquoi elle reste là, pourquoi elle prend le risque que Zaire la retrouve, constate du mouvement dans l’ancestrale demeure. Sa grand-mère lui manque indéniablement et dans les billes claires se logeait une compréhension du monde qui l’aurait aidée. Son esprit l’observait-il, depuis un angle mort de la pièce, sans pouvoir lui parler ? Savait-elle des choses sur ces mondes invisibles dont quelques reliques subsistaient entre les murs ? Un petit cabinet de curiosités, aux allures inoffensives, sur lequel la jeune femme ne s’était jamais trop questionnée. Être attirée par les antiquités était une forme d’héritage, ces éléments ayant pu être associés à la magie ou à l’occulte n’échappaient pas à la règle.

Du mouvement. La tête pivote vers l’entrée, lointaine. Qui viendrait déranger la bâtisse abandonnée depuis des mois ? Les lèvres se pincent, dans une hésitation qui ferait vibrer l’air si c’était possible. Si elle ignorait la personne assez longtemps, cette dernière partirait, n’est-ce pas ? Les secondes s’écoulent mais le renoncement n’est apparemment pas dans l’adn du potentiel démarcheur. Elle se lève, les escarpins claquant doucement sur le sol, rythmé de crainte, de méfiance, jusqu’à la lourde portée ouvragée. Une part de son esprit supplie que ce ne soit pas son père, prie toutes les entités possibles et imaginables. Le visage sur lequel elle tombe n’est pas fondamentalement différent, trop jeune toutefois pour activer la panique, les émotions aux saveurs différentes. Elle reste interdite un moment, surprise dans un autre aspect de sa vie, de ce qu’elle peut être : pas de vieux jeans troués, pas de t-shirt trop grand avalant ses formes, pas de chaussures montantes permettant de fuir rapidement. La robe noire cascade jusqu’au dessus de ses genoux, marque la taille d’une ceinture blanche, les bras ornés d’une fine dentelle sombre. Dans son regard, il y a toujours la détresse de la gamine recroquevillée dans un coin de l’Alliance, trop silencieuse, refusant de parler d’elle-même mais là, dans ce décor, il y a l’autre réalité, celle d’avant la rumeur qui dit qu’elle a essayé de se jeter d’un pont. Et ce jeune homme là, à sa porte, incarne ce qu’elle n’a pas souhaité affronter. On peut bien les appeler tous les deux Cervantes, ils n’ont jamais partagé autre chose que des regards gênés ou hostiles. Et s’il était comme lui ?

« Bonjour, Noah. » Elle a retenu son prénom, malgré tout. Son âme lèche déjà les contours de ce qu’il ressent, arpente sans vergogne les recoins du coeur à la recherche du danger mais elle ne saisit pas pourquoi l’âpreté de l’inquiétude s’empare de sa langue. Il ne pouvait pas s’inquiéter pour elle, c’était impossible. Ca n’avait pas l’air d’être son genre. Elle s’écarte de l’encadrement de la porte après avoir jeté un oeil suspicieux à la rue puis se détourne, retrouve la sécurité de l’ombre, du craquement familier du parquet, lui laissant le loisir de la suivre ou de reculer. Elle va ouvrir les rideaux, un peu à contre coeur, comme si cela risquait de rompre le charme d’un bouclier, d’une protection. « De quoi as-tu besoin ? » Pourquoi viendrait-il la cueillir si loin, s’il n’a besoin de rien ?
(c) AMIANTE




Sweet shot of kerosene
When I threw it back, it poisoned me. I gave you all I got to give. I know that ain't no way to live.
- tell that devil, jill andrews.

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