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Lazare Sinclair
- la grand-mère à moustache -
Lazare Sinclair
- la grand-mère à moustache -
damné(e) le : o28/12/2020
hurlements : o1661
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs/sign) tucker, blondieressources.
bougies soufflées : o44
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(screaming internally)
Il avait tout préparé pour la soirée, s'était assuré d'accueillir Ruben dans les meilleures conditions. Leur relation avait évolué quelques mois en arrière, avait prouvé au chasseur que les sentiments qu'il éprouvait pour son meilleur ami n'étaient pas qu'une forme banale d'attachement ; plus important encore, qu'ils étaient réciproques. Il avait, tout naturellement, adapté son attitude selon ces nouvelles données, essayant de paraître le plus à l'aise possible lorsqu'ils se voyaient sans pour autant arriver à s'abandonner entièrement à une intimité dont il n'avait pas l'habitude. Ruben semblait en avoir fait de même ; si il avait été le même les premiers temps, après les premiers je t'aime et les gestes affectueux, il avait drastiquement changé des semaines plus tard, devenant un homme qu'il ne reconnaissait plus. Lazare avait rapidement mis un mot sur ce phénomène, celui d'anxiété. Il connaissait assez son meilleur ami pour savoir qu'il ne réagissait pas toujours bien aux situations difficiles, ne pouvait que penser qu'il ne s'agissait que d'un système d'autodéfense pour appréhender le lien étroit qui les unissait aujourd'hui. La peur s'invitait parfois entre eux, murmurait à l'oreille du Sinclair que la situation finirait par le dépasser tôt ou tard, que Ruben se lasserait de lui en tant que compagnon de vie pour ne revenir qu'à une amitié qui ne lui suffisait plus. Il faisait alors de son mieux, mettant un point d'honneur à se montrer au meilleur de son potentiel pour être certain que tout se déroule sous les auspices les plus favorables. Il réclamait parfois des recommandations de la part d'Enoch, sachant qu'il serait toujours de meilleurs conseils concernant les choses de l'amour, maintenant que Dove avait quitté la ville.

Il ne manquait qu'un élément, minime, pour parfaire le tableau de ses préparatifs ; quelque chose qui se trouvait chez Ruben. Les rendez-vous étaient devenus de plus en plus rapides, les vêtements rejoignant le sol avant qu'ils n'aient l'occasion de réellement prendre le temps de discuter, de se retrouver comme ils le faisaient avant. Lazare ne pouvait se plaindre de leurs échanges, il aimait cette tension à laquelle ils cédaient de plus en plus tôt ; mais certaines vieilles habitudes lui manquaient. Il voulait reprendre la main sur un détail, sur l'instauration de ces soirées où ils s'installaient devant les films préférés du photographe et échangeaient sur des points saugrenus que Ruben était le seul à savoir interpréter – toujours à sa manière. Le chasseur voulait revenir à cela, voulait entendre toutes les théories farfelues qui prenaient vie dans l'esprir de Ruben avant même que le film ne commence. Pour cela, il lui fallait un film bien précis qu'il ne possédait pas ; mais Ruben, si.

2001, l'Odyssée de l'espace. 

Il avait abandonné son duplex et prit la direction de la maison de son amant, décidé à organiser une soirée qui leur ressemblait bien plus que ces dernières réunions passées. Ruben serait certainement ravi de l'initiative. La route avait été solitaire, peu de voitures avaient croisé sa route et il remarqua, en arrivant, que celle du photographe n'était pas garée devant chez lui. Il devait être sorti, peut-être déjà en route pour le rejoindre chez lui. Il se félicita d'avoir les clés de chez son ami, les deux ayant échangé l'objet de nombreuses années en arrière pour toujours avoir un accès au domicile de l'autre. Ils n'avaient pas confiance en beaucoup d'individus, devaient alors compter l'un sur l'autre pour prendre soin d'eux, pour intervenir en cas de besoin.

La portière refermée derrière lui, il s'engagea dans l'allée en attrapant les clés. La porte grinça lorsqu'il l'ouvrit, émit un nouveau bruit en se refermant dans son dos. Il savait où Ruben mettait ses films – surtout ses favoris – ce qui lui faciliterait la tâche, il ne lui faudrait que quelques minutes pour mettre la main sur le boîtier et rentrer chez lui pour l'accueillir. Il passa le salon, entra dans la chambre en parcourant les étagères du regard pour trouver ce qu'il était venu chercher. L'endroit avait changé, s'était modifié d'une manière que Lazare avait du mal à exprimer. Il ne trouvait pas la même énergie à l'habitation, comme une maison témoin qu'une personne aurait remise en place pour des visites ou des photographies à venir. Le sourcils froncés, il mit quelques minutes à trouver le disque et fit demi-tour pour rejoindre la sortie. Il s'arrêta devant une porte en particulier ; laquelle il avait l'habitude de voir fermée lorsqu'il venait. Elle l'était, mais la clé semblait ne plus être sur la porte. L'escalier se trouvant derrière menait jusqu'à l'endroit le plus important de la maison, celui que Ruben avait l'air de plus affectionner ; le bunker.
Il s'approcha pour ouvrir la porte et rejoindre l'entrée de ce dernier qui, lui, était fermé. Lazare pensait se souvenir que son ami ne fermait l'entrée qu'en étant à l'intérieur ; peut-être pour être sûr d'atteindre l'endroit le plus rapidement possible en cas de besoin, être certain de n'avoir aucun obstacle sur sa route. Lazare s'approcha de la grande porte blindée d'un air soucieux et essaya de l'ouvrir avant de voir qu'elle avait été fermée de l'extérieur. Il demandé, plus par réflexe qu'attendant réellement une réponse : « — Benny? » Il y avait peu de chances qu'il soit là, la voiture manquant à l'appel et l'heure de leur rendez-vous arrivant à grand pas, mais comment expliquer que la porte soit ainsi fermée ?

Il lui était déjà arrivé de s'enfermer par mégarde, Lazare roula alors des yeux en pensant qu'il s'agissait de cela, ouvrit alors le verrou en soupirant d'un air affectueux : « — I already told you to change that lock system, it’s not safe. » Il allait enchaîner avec une palette de prix d'articles qu'il avait découvert dans telle ou telle quincaillerie, qui ferait un parfait travail pour l'utilité dont il avait besoin. Les mots se perdirent pourtant à la vision qui s'offrit brusquement à lui. Le souffle court, il déglutit, apercevant son amant plus loin, dans un état qui ne présageait rien de bon. L'esprit du chasseur se mit immédiatement en marche, évinçant l'ami simplement venu récupérer un film. Il laissa alors le boîtier tomber au sol sans s'en soucier et jeta un regard derrière lui. L'envie de se précipiter vers Ruben était forte mais il serait pris au piège bien rapidement et il n'avait aucune idée de ce qui se tramait. Il détestait être dans le flou, ne pas avoir le contrôle de la situation. Il était plus prudent de ne pas mettre les pieds dans le bunker et attendre le retour du ravisseur, qui qu'il soit ; mais il était incapable de laisser Ruben dans cette configuration.

Il fit un pas prudent dans sa direction en l'appelant une première fois pour être certain d'avoir son attention puis termina les quelques mètres qui les séparaient en courant. Les genoux au sol pour lui parler, il le prit dans ses bras pour le serrer fermement contre lui d'une poigne ferme. « — Benny? Are you okay? What happened? » Il posa une main sur sa joue en le regardant dans les yeux pour essayer de voir s'il allait bien, peau contre peau pour ressentir ses émotions, pour ne pas le laisser traverser la situation tout seul.



BURN WITH ME TONIGHT
i got all i need, when you came after me. fire meet gasoline, i'm burning alive and i can barely breathe, when you're here loving me, fire meet gasoline, burn with me tonight.
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