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 we band of brothers / barbie

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Lir Byrne
- from bang to boom -
Lir Byrne
- from bang to boom -
damné(e) le : o22/01/2024
hurlements : o252
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cartes : okane. (avatar), markus zusak (quote), tucker (signature), mayosh (gif)
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we band of brothers
-- if it be a sin to covet honour I am the most offending soul alive
Il aurait dû le voir venir. Il en est presque certain. L’attention s’est faite happer par un autre membre du club qui se faisait attaquer, et il avait avancé sans réfléchir pour lui prêter main forte sans réaliser qu’il était dans de pires draps que lui. C’est trop tard, maintenant, et tout ce qu’il peut faire est serrer sa main autour de son arme et libérer une balle pour la gloire, qui va se planter dans un morceau de bois plus loin, tandis qu’un homme bien trop grand et bien trop large à son goût manie assez rapidement une batte de baseball pour la lui écraser sur le tibia. La chute est rapide, au moins, et s’il a droit pendant une seconde à une vague de fierté d’avoir su encaisser sans hurler, elle recule bien vite quand l’homme décide visiblement de s’acharner. Logique, puisque Bang aurait sinon sauté sur l’occasion pour lui rendre la monnaie de sa pièce, qu’il y avait toujours des balles dans son arme, et que sa fierté avait été blessée par la rencontre de son visage avec le sol, mais franchement déloyal. Il se sent bien essayer de se relever au moins une fois pendant encore quelques secondes, mais le deuxième coup au même endroit a raison de son silence et c’est un juron étranglé qui lui échappe alors que la douleur remonte en flèche depuis sa jambe jusqu’à son crâne et que sa vision se noircit sur le coup.

Il ne doit pas rester dans les vapes longtemps, parce qu’il ouvre les yeux en sentant quelqu’un tirer sur son bras et qu’il a tôt fait de grogner et d’envoyer un poing peu convaincu dans la mâchoire de la personne, lui arrachant un juron et un « je t’emmène voir little fly imbécile » agacé qui ne l’aident pas vraiment à se calmer. « Ca va, foutez moi la paix. » Les dents sont serrées, pourtant, la douleur continuant de remonter par vagues brûlantes, l’empêchant de se concentrer sur les images qui défilent devant ses yeux. La bataille n’est pas réellement terminée, il peut encore être utile, ce n’est pas un petit coup dans le tibia qui va l’arrêter, tout de même. Au moment où son pied se pose par terre, qu’il est bien décidé à se libérer de la prise pour recommencer comme s’il ne s’était rien passé, aucun cri et aucune injure ne peuvent être retenus, et il s’écroule sur la personne qui essayait de le relever. Aucune chance que la fierté ne se répare pendant qu’on le traîne à moitié jusqu’à sa destination et qu’il ne parvient même pas à marcher à cloche pied pour épargner sa jambe blessée.

C’est devant Barbie, qu’il finit par être relâché, et ce n’est qu’à ce moment là qu’il réalise qu’en plus des quelques bleus qui apparaîtront bien vite sur ses côtes, l’os de son tibia a décidé de sortir de sa peau, que l’angle dans lequel sa jambe a décidé de s’installer est tout sauf naturel, et que la douleur lui donne la nausée et essaye de faire monter des larmes brûlantes à ses yeux. « Ah le fumier. » Sa voix semble coincée dans sa gorge et les mots s’échappent bien trop doucement, comme si les libérer réellement voulait dire libérer aussi tous les cris qu’il voudrait pousser - probablement parce que c’est le cas. Probablement parce que montrer la moindre faiblesse est impossible, encore moins quand la bataille fait toujours rage, encore moins quand on compte sur lui, encore moins devant Little Fly. Les poings serrés et les larmes bien ravalées, il relève le regard sur lui en essayant tant bien que mal d’avoir l’air crédible, mais le fait que ses yeux se ne fixent pas vraiment sur un point précis et les sueurs froides provoquées par la douleur ruinent tout espoir. « Bon allez fais ton truc j’ai autre chose à foutre. » Ou alors simplement laisse le s’évanouir, accepter la mort qui semble être une bien meilleure solution qu’une seule seconde de plus dans cette situation.



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Barbie Tarrare
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-- we band of brothers ft. @lir byrne
    La situation lui échappait depuis l'arrivée d'un nouveau blessé. Colorado avait trainé la nouvelle recrue sur le sol, lâchant son corps près de l'installation de fortune de Little Fly, dans un livraison express qu'il entendit à peine dans la précipitation. Il n'avait pas le matériel nécessaire, tout juste des équipements sommaires pour des lésions de ce genre. C'était la merde. Il avait tout fait pour prendre part au combat, se dresser fièrement aux côtés de ses camarades pour mériter, lui aussi, la victoire qui leur reviendrait inéluctablement ; mais il n'en avait pas eu la possibilité, pas alors qu'ils avaient besoin de lui dans les coulisses. Les mains baignées de sang, l'infirmier se démenait pour soigner la blessure du nouveau venu, désinfecter et bander en essayant de provoquer le moindre de douleur possible. Mais ils manquaient de temps, étaient bien trop pressés pour qu'il ne puisse faire des points nets, à peine de quoi refermer les plaies avant que les suppliciés ne tournent de l'œil. Il sentait ses mains trembler sous la pression, les nerfs à vifs alors qu'il voyait le temps lui échapper et les honteux se faire de plus en plus nombreux. Teach n'avait pas pu être présent pour lui venir en aide, il saurait le lui faire payer à son tour ; une paire de mains supplémentaire n'aurait pas été de trop dans de telles conditions.

    Il pensait en avoir terminé, deux de ses camarades déjà – presque – debout, prêts à retourner dans la bataille, mais c'était sans compter sur l'apparition renouvelée d'un combattant au sol. Il soupira en voyant Bang lui être donné en offrande, une main passée dans un chiffon pour essayer d'en retirer le plus de sang possible. Il n'eut pas besoin de questionner le blessé pour savoir de quoi il souffrait, son tibia racontait déjà une histoire suffisante. Ah le fumier. C'était peu dire, considérant la douleur que devait procurer la position de l'os. La main tendue vers un sac précis pour en extraire un petit flacon, Barbie s'empressa de l'envoyer dans le gosier de son ami en lui faisant signe d'avaler. « — Tiens, c'pour la douleur ! » Il le relâcha ensuite pour aller droit vers la blessure, les doigts déchirant les restes de tissu autour de la jambe afin d'avoir un accès total aux dégâts. Les mains imbibées de désinfectant pour s'assurer que le sang des anciens patients ne se mêle pas au sien, il passa un doigt sur la plaie pour évaluer l'état des éléments constituant ce qui était autrefois sa jambe. « — Ok ça va faire mal, j'ai besoin que tu mordes ça. » Il attrapa un morceau de bois et le tendit entre les lèvres de Lir, un regard insistant signifiant : un conseil, accepte le.

    Il lui enfourna presque de force dans la bouche, sachant pertinemment qu'il était assez con et borné pour ne pas accepter, seulement par fierté mal placée. Il avait entendu, déjà, son allocution concernant son besoin de retourner au combat, et ça avait été difficile pour Little Fly de ne pas lui rire au nez. C'était fini pour lui, il comptait bien le garder immobilisé durant la fin de la mission, et des mois encore après. « — Détends-toi, souffle un coup, à trois j'y vais. » Il attrapa l'os incriminé et le reste de sa jambe et souffla : « — Trois ! » Un crac insoutenable se fit entendre, bientôt masqué par le hurlement provoqué chez le propriétaire du membre endommagé. Il connaissait assez Bang pour savoir qu'il allait protester, râler, crier, peut-être l'insulter, mais il n'irait jamais bien loin avec une jambe dans cet état ; il se tint alors à une distance respectable en levant les mains d'un air innocent : « — Tu peux pas te faire planter comme tout le monde, non ? Pourquoi faut toujours que tu trouves des combines pour faire dans l'originalité !? » Il attrapa un chiffon et le comprima contre la blessure en essayant de faire en sorte que le blessé ne bouge pas ; une mission laborieuse.



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Il n’a même pas le temps de refuser à cause d’une fierté clairement mal placée, pas l’énergie, de toute façon, de résister à quoique ce soit, d’exprimer autre chose qu’une grimace de dégoût presque enfantine au goût amer dans sa gorge quand il s’exécute en une déglutition audible. « C’est dégueulasse. » Au moins c’est Barbie, ou ça en a tout l’air en tout cas, qui s’agite devant ses yeux, forme floue devant le seul oeil fonctionnel qui essaye de signaler à son cerveau qu’il serait temps de se fermer, de lâcher prise, qui est ignoré comme il l’est toujours. Au moins c’est facile, de porter son attention sur autre chose, avec Little Fly - l’envie éternelle de lui envoyer son poing dans le nez, l’agacement mêlé de jalousie qui s’agite dans son ventre à chaque fois que leurs regards se croisent, l’affection étrange qu’il essaye d’étouffer tous les jours un peu plus. Tout sauf la douleur. Tout sauf ce que lui promettent les prochains mots et le morceau de bois en offrande.

« Eh mais … » C’est étouffé par le bâton enfoncé dans sa bouche, mais il n’a pas le temps de mettre son plan à exécution, de le recracher au visage de l’infirmier pour lui prouver qu’il peut encaisser, que s’il le veut vraiment, ça peut n’être qu’une égratignure, qu’il est plus solide qu’il en a l’air, et cent fois plus solide que lui dans tous les cas - heureusement, parce que l’illusion aurait de toute façon été brisée en milles morceaux par le hurlement qui lui échappe en même temps que le bâton quand sa jambe est replacée de force. Elle est sauvage, cette douleur - trop violente, trop immédiate, trop ancrée dans son corps pour pouvoir l’accepter sans se poser de question, pour pouvoir cacher ses effets, pour reprendre son souffle après le choc ou ignorer la vague d’adrénaline qui s’écrase dans son visage en après-coup.

Sa vue se recalibre plus ou moins correctement au moment où il repose ses yeux sur le visage de Little Fly et qu’il est presque persuadé d’y voir un air satisfait, un amusement fugace qui le pousse à mettre tous les éclairs du ciel dans son regard. « Enfoiré. » Il va le tuer. Ne le quittant plus des yeux, il sent les battements de son coeur se calmer peu à peu en se visualisant en train de lui écraser le crâne contre le béton puis de tirer une balle dans son tibia pour qu’il goûte à un semblant de cette douleur, oubliant consciemment que sans cela, il n’était pas prêt de pouvoir marcher de nouveau. « — Tu peux pas te faire planter comme tout le monde, non ? Pourquoi faut toujours que tu trouves des combines pour faire dans l'originalité !? » Les mains se rapprochent, appuient sur la plaie, et Bang prend une longue inspiration tremblante pour retrouver un minimum ses esprits. « Parce que je suis pas n’importe qui. Et que me faire planter ça m’empêche pas de me battre c’est quoi ces fragiles là aussi ? » Probablement. Il n’y a pas de preuve que ce ne serait pas le cas, en tout cas.

Ca aurait pu s’arrêter là. Ca aurait pu être des plaisanteries légères, puis une lutte pour que Little Fly le laisse repartir qui aurait abouti à une défaite parce qu’il ne peut de toute façon pas se relever. Ca aurait dû, mais l’adrénaline picote sous chaque millimètre de sa peau, court dans chaque cellule, héritage du combat avorté autant que de la douleur ravalée qu’il a du mal à accepter comme faisant partie de lui, et quand l’image de l’infirmier appuyé sur sa jambe se fait enfin nette, il se sent forcer sur ses limites pour lui envoyer son autre pied dans le torse pour le repousser le plus fort possible avant de réaliser que c’était son intention. « Mais arrête merde c’est bon c’est fini là ! » Il fait juste son travail. Il faut bien arrêter le sang. Il y a bien une petite voix, quelque part au fond de son crâne, qui essaye de lui envoyer ces informations, mais elle s’entend à peine sous toute l’adrénaline, sous la vulnérabilité trop évidente, sous la fierté blessée, sous le fait que ça a toujours été beaucoup trop facile de prendre Barbie comme bouc émissaire pour tout ce qui n’allait pas dans ces situations. Il s’est déjà redressé sur ses coudes sans le quitter des yeux, prêt à lui sauter dessus et ruiner tous les soins pour lui prouver qu’il est toujours capable de lui faire manger la poussière, quand bien même il n’a rien demandé.



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Barbie Tarrare
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    Enfoiré.

    Il ne put retenir un sourire, sûr que son compagnon continuerait à l'insulter même aux portes de la mort. Si cela pouvait l'aider à supporter la douleur, alors qu'il ne se gêne pas. Ils le faisaient tous, ou presque, quand l'infirmier s'occupait des plus grosses blessures ; des mots ou des coups, Barbie préférait ne pas le prendre personnellement, lui qui ne connaissait que trop peu les effets de ce mal physique. Si certains l'enviaient, Barbie savait que c'était une faculté à double tranchant, le manque de souffrance l'empêchant de former un instinct de survie suffisant pour ne pas être réduit en pièce ; il avait tendance à foncer dans le tas, à si peu redouter d'être blessé. Un jour, il aurait une blessure mortelle, ne s'en rendrait compte qu'une fois que ce serait trop tard pour le sauver. Pourtant, quand il voyait le visage de Lir déformé par la douleur, il en venait à remercier le sort de l'avoir affublé d'un tel pouvoir de protection. Il encaissa donc l'insulte sans broncher, agrandissant même son sourire sans s'en cacher. Parce que je suis pas n’importe qui. Et que me faire planter ça m’empêche pas de me battre c’est quoi ces fragiles là aussi ? Il roula des yeux, bien sûr qu'il pensait pouvoir réagir mieux que ses camarades dans un moment pareil, Little Fly aurait dû s'en douter. Il continua de comprimer ses mains contre la blessure pour maintenir le sang, essayant de ne pas céder sous les doléances du meurtri.

    Il ne put s'empêcher de voir l'expression sur le visage de Bang, cet air effarouché qui n'annonçait jamais rien de bon ; mais dans une configuration similaire, il espérait qu'il ne fasse pas de vague et sache prendre sur lui. Les doigts tenant toujours le chiffon imbibé de sang, il serra les dents en regardant autour de lui, il devait agir vite avant que son ami n'ait trouvé le moyen de ruiner tous ses efforts, sa jambe avec. « — Putain, si t'arrêtes pas de bouger j'te jure que c'est moi qui vais te planter ! » Il commençait lui-même à perdre patience, l'impression d'être face à un enfant incapable de comprendre que tout cela était pour son bien. Même Millie n'était pas aussi pénible, même elle savait se satisfaire d'un bisou magique et d'une sucrerie après un bobo. Mais ça, il ne pouvait pas le lui dire, lui avouer une vie de famille dont il ne devait pas trop parler, de peur de trop en dire et de la mettre en danger.
    Il croisa le regard de Bang, un bref instant, et comprit que la bataille était perdue d'avance, qu'il ne le laisserait pas tranquille à moins de lui mettre un sévère coup derrière la tête – toujours dans son intérêt . Il aurait dû lui donner plus qu'un simple médicament contre la douleur, il aurait dû y ajouter un tranquillisant, de quoi le faire dormir assez longtemps pour qu'il la ferme une heure ou deux. Il ne pouvait pas faire ça, Lir devait rester alerte au cas où le campement serait attaqué ; Barbie n'aurait pas la force nécessaire pour le sauver en plus de sa peau, bien qu'il donnerait sa vie pour un de ses frères d'armes.

    Le chiffon ensanglanté abandonné sur le sol, l'infirmier s'empara du matériel pour bander le tout en attendant d'être dans le confort de son laboratoire du qg. Il serait plus tranquille pour s'occuper de le soigner, aurait plus de matériel, et pourrait être plus au calme ; mais il fallait faire le minimum en attendant de rentrer et forcer Lir à ne pas retourner au combat. Barbie revint vers lui avec des bandages et du desinfectant, les dents toujours serrés en le prévenant. « — J'sais que ça va pas te plaire, mais j'dois immobiliser ta jambe pour que l'os puisse guérir. » Il fallait d'abord désinfecter, sans quoi tous ses efforts seraient vains. La douleur risquait d'être forte, mais Barbie savait que son compagnon pouvait la supporter, ne serait-ce que pour lui prouver qu'il était plus fort que lui. « — Ça risque d'être douloureux, mais si tu te tiens tranquille, t'auras une sucette et un bisou magique. » Il garda les bandages de côté pour ensuite et imbiba un nouveau chiffon avec de quoi désinfecter, tissu qu'il posa sur la jambe de son camarade en essayant d'être le plus doux possible. Il savait que Bang ne le laisserait pas s'en tirer si facilement, prit alors les devants en attrapant ses deux bras pour essayer de l'empêcher de trop gigoter, ou le frapper. Une bataille perdue d'avance. « — Joue pas au con, ou j'te coupe la deuxième ! »



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La menace a au moins autant d’effet que le sourire fier quelques secondes plus tôt. « Super l’infirmier, vraiment. » Sarcasme épais au bout des lèvres pour ravaler l’acidité de la douleur et se concentrer à la place sur l’adrénaline qui pulse dans ses veines et l’amusement qu’il n’arrive jamais à ravaler, sous l’agacement, quand ils commencent à se tenir tête mutuellement, au grand damn de la majorité du club. Dans une réalité alternative où ils ne seraient pas au milieu d’une bataille et où la jambe de Lir ne serait pas absolument incapable de le soutenir, il lui aurait déjà sauté à la gorge sans hésiter, Little Fly aurait déjà commencé à lui rendre ses coups, et ils auraient fini avec le nez en sang, retenus par un frère d’arme dépité ou un autre qui aurait constaté une fois de plus qu’ils ne comptaient pas s’arrêter tous seuls. C’est la scène à laquelle il s’accroche en le voyant partir et en se laissant retomber sur le dos en soupirant, la fatigue se battant en duel dans ses veines contre l’adrénaline. Une minute. Fermer les yeux une minute suffira. Ensuite il pourra y retourner, et si sa jambe ne peut plus lui permettre de rester debout, il pourra toujours ramper et couper des talons d’Achille, ou simplement mordre des mollets comme un chien enragé. Ce sera toujours plus utile que de ne rien faire du tout.

Espoirs impossible qui ne sont pas encore brisés en milles morceaux quand Barbie se décide à revenir avec de nouveaux instruments de torture et qu’il se contente de le fusiller du regard en serrant les dents. Il est évident qu’il n’est pas censé retourner au combat, certainement pas avec un bandage en place. Il est évident que Little Fly sait ce qu’il fait et qu’il se rend bien compte que ce serait complètement absurde. S’il y a bien une chose que Lir sait faire en toute circonstance, pourtant, c’est s’aveugler, et être le plus désagréable possible. « Il guérira plus tard, bouge-toi. » La grimace qui s’installe sur son visage à la suite de ses mots n’a même pas besoin d’être feinte ou exagérée, et il grogne plus qu’il ne parle en se redressant pour le regarder faire.

« Si tu me touches je te casse les dents. » Pas une seconde d’hésitation, alors qu’il est certain qu’il devrait en avoir, qu’il devrait au moins faire semblant de ne pas ressentir ce dégoût viscéral à l’idée d’une simple démonstration d’affection ironique, qu’il devrait au moins pouvoir s’admettre que c’est totalement hypocrite comme manière de réagir quand ses yeux s’étaient déjà facilement perdus sur des formes masculines. Que s’il y a bien une personne devant qui il pourrait au moins faire l’effort de ravaler ses remarques, c’était Barbie, même si là aussi, s’aveugler était devenu sa réponse par défaut autant que celle du reste du gang. Un soupçon, et des questions jamais posées parce que personne ne veut entendre la réponse.

La nouvelle douleur, plus insidieuse, semble ramper directement dans ses veines et tout brûler sur son passage, et cette fois, c’est trop. Cette fois, il n’arrive même pas à se raisonner quand Little Fly cherche à le bloquer, grogne un peu plus à la menace. Cette fois, il lui saute à la gorge, utilisant sa jambe valide pour se propulser sur le corps de Barbie et s’écraser sur lui, il lutte pour lui envoyer son poing dans la mâchoire. Cette fois, il fait le choix le plus idiot qu’il aurait pu faire, et quand il réalise qu’il a fait tomber le chiffon imbibé en se lançant sur l’infirmier, que sa jambe a frappé contre le sol en chutant à sa suite, il s’écrase de tout son poids lamentablement sur son ami. « Merde merde merde merde je te déteste merde putain je suis con  raaaaaaaaaah ! » Il ne fait même pas l’effort de relever son visage du cou où il s’est réfugié pour cacher sa grimace de douleur et sauver les miettes de fierté qui lui restent, et il a presque envie de le mordre pour pouvoir l’expulser quelque part. A la place, la paume de sa main frappe inutilement le sol à leurs côtés, et il expulse un simple « Achève moi » étranglé sans le libérer pour autant.



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    Il avait pris l'habitude de ne pas écouter ses camarades pendant qu'il les guérissait. La plupart cédaient sous la douleur, finissaient par être très désagréables avec lui, voire à l'insulter sans forme de procès. Les plus résistants pouvaient parler, comme si de rien n'était, et d'autres restaient silencieux, se concentrant pour ne pas montrer leur malaise. Barbie avait appris à déchiffrer les comportements de chacun, et celui de Bang ne faisait jamais de doute ; il semblait prendre un malin plaisir à râler et faire sentir à son infirmier que sa présence était indésirée. Little Fly s'en moquait, il se contentait de faire son travail, sans attendre de remerciement de qui que ce soit. Il hocha donc simplement la tête en entendant son ami, menacer de lui casser les dents. Le rejet ne le touchait plus, mais il restait sensible à certains regards, et allusions. Le dégoût qu'il lisait dans le comportement de Lir en faisait partie, bien qu'il soit fort pour toujours ravaler sa déception et faire mine de ne pas l'entendre. La ferme. Il ne lui demandait que trop souvent de se taire, de ne pas envenimer son état en mordant la main qui le soignait. « — T'es vraiment un connard. » Parce qu'il avait compris, cette réponse reçue comme un coup de poing supplémentaire. Le ton était doux, presque comme pour lui rappeler qui il était, plutôt que comme une manière de l'insulter. Il méritait qu'il le laisse dépérir dans un coin, qu'il lui casse l'autre jambe, l'air de rien. Barbie s'était endurci avec le temps, et Lir pouvait remercier le ciel qu'il n'ait jamais pris la décision de lui faire payer ses conneries.

    Là où il aurait pu lui donner un coup derrière la tête pour empêcher de bouger, pour le forcer à rester tranquille, Barbie avait décidé de se servir de ses maigres forces pour l'immobiliser. Il sentait Bang se tortiller entre ses mains, essayer de lui échapper, pour des raisons qui n'étaient pas certaines. Il voulait lui faire payer ce traitement ? Il voulait retourner au combat ? Peut-être un mélange des deux, le connaissant. Les lèvres pincées pour s'éviter de sourire de son malheur, Barbie allait récupérer un bandage quand un mouvement lui fit tourner la tête. Lir fondait sur lui, jambe en avant, prêt à le percuter. La surprise l'empêcha de répliquer, il se retrouva bien rapidement sous son ami, la tête bourdonnant après s'être cognée contre la terre, et l'odeur du sang emplissant ses narines.

    Il plissa le nez pour s'habituer à l'odeur de sang boueux, et prit une grande inspiration pour supporter le poids du mort sur lui. Il était plus imposant que sa maigre carrure, ne pourrait pas être dégagé sans retirer lui-même sa carcasse. « — T'es sérieux !? Dégage de là ! » Il posa ses deux mains sur les épaules de Lir, essayant de le relever, en vain. Il sentait toujours la présence de Bang sur lui, ne pouvait s'empêcher d'imaginer le pire dans cette situation. Un membre de leur équipe pouvait arriver et se faire des idées sur ce qu'ils étaient en train de faire ; son corps pouvait s'exprimer sans sa volonté et montrer une envie qu'il fallait à tout prix réprimer. Et la dignité dans tout ça ? Il le poussa et arriva à se dégager de moitié, le bas de leur corps toujours collés. « — Tu baves en plus ! » Il en fit des caisses, une main passée dans son propre cou afin d'en enlever ce qu'il estimait être la bave de son ami. Une mine dégoûtée sur le visage, il essaya de libérer ses jambes des siennes, un poing serré dans la terre en prévision. Si Bang venait à l'attaquer, il serait prêt à riposter pour ne pas perdre la bataille. Il était déjà en mauvaise position, au sol, et n'avait pas envie d'aller jusqu'à appuyer sur la blessure de l'autre homme pour avoir l'avantage.

    Finalement, il posa son dos sur le sol, les deux bras en croix, et poussa un soupir pour essayer de relativiser la situation. Les nerfs, ou peut-être le ridicule de la situation, Barbie se mit à rire. La poitrine se soulevant doucement, les yeux fermés, il pouffa en reprenant : « — J'savais que tu finirais par me sauter dessus, un jour ou l'autre ! » Il leva la tête et ouvrit les yeux pour lui faire un clin d'œil, riant toujours.



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