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 seul avec du monde autour (winnie)

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Valentino Walters
- the beaten and the damned -
Valentino Walters
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o02/03/2022
hurlements : o77
pronom(s) : oelle
cartes : ofürelise (ava) ; justice, civilization
bougies soufflées : o31
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seul avec du monde autour

« Yo Walters ! Just so you know, Burgos was look…. » Il n’écoute même pas la fin de la phrase, d’un geste de la main entre le merci et le j’en ai tellement rien à foutre. Valentino traverse l’entre des Sons avec son casque sur les oreilles.

Sa misophonie le dérange particulièrement aujourd’hui. Dans cette putain de rue, y a abruti qui ne pouvait pas s’empêcher de se gratter le bras. Il avait beau avoir son casque et ne pas l’entendre, rien que le voir ça lui retournait tout l’épiderme. C’était devenu insupportable au point qu’il avait hésité à lui coller un pain en pleine rue. Dans la logique tout à fait applicable que s’il avait mal au pif il arrêterait de se frotter son putain de bras.

Il ne l’avait pas fait.
Voilà longtemps que Walters ne s’était pas jeté comme un animal sur un sombre inconnu juste parce que les bruits qui émanaient de lui ne lui convenaient pas. Mais voilà longtemps aussi qu’il n’avait pas eu une réaction aussi viscérale. Tout ce qui s’était passé ces derniers temps l’avait peut-être un peu atteint. Pas tellement de se faire retourner le crâne par Enoch en soi, pas non plus d’avoir compris que les cobayes pouvaient être plus proches de lui qu’il ne le pensait. Non, c’était l’ensemble du stress, de la fatigue et surtout, d’avoir eu ce pincement au cœur en réalisant que ses neveux pourraient devenir cible.

Il avait beau faire semblant, tenter de ne pas y penser, Valentino le savait parfaitement : si Rhett était dans cette merde c’était à cause de lui. S’il arrivait quoique ce soit à ses neveux il serait responsable. Y a un an, peut-être deux, tout ça était très flou pour le cadet des Walters. Faut dire que la notion même de famille était très floue pour lui. Mais c’était un peu différent aujourd’hui, encore éclaté mais différent. Parce qu’il y tenait, plus qu’il ne l’aurait jamais cru.

C’est pourtant pas le sujet.

Valentino se balade dans son antre alors que la silhouette qu’il ne connaît que trop bien lui fait face au loin. A défaut de péter la gueule à un inconnu, il pouvait toujours provoquer Burgos pour qu’elle lui donne une bonne raison de sortir de ses gonds, non ?

D’ailleurs, il doit vraiment être en dehors de ses pompes, le fils Walters, parce qu’il aurait presque juré pendant une seconde que la silhouette identique n’était pas celle de sa collègue préférée. Pourtant, lorsqu’elle se retourne, les traits identiques le confirment. Les deux se font face et tandis qu’il casse la distance entre eux, il lève déjà une main sans enlever son casque en lançant. « Seriously Burgos, I’m not your fucking dog no matter how much you want me to. » Son regard se relève pour croiser les yeux noirs et il lui adresse un sourire volontairement provocateur.

Enfin à distance raisonnable il reprend, toujours sans enlever son casque « I have work to do, so, unless you have a better proposal, I would love if you just… geste du bout des doigts go away. »

Valentino lui passe à côté pour poser sa banane sur la table derrière elle et retire enfin son casque. L’environnement lui laisse un frisson sur tout le corps. Vraiment, c’est pas sa putain de journée. Un regard sur la machine à café et il sent toujours la présence de la scientifique, qui, visiblement, n’a pas choisi d’écouter son collègue. « If you want a coffee, do it yourself princess. » Et puis il s'assoit sur la chaise du bureau, bureau qui n’appartient à personne. Comme beaucoup de choses ici, partagé, à cause du rythme, de ces horaires presque en continu. Enfoncé dans la chaise il la fixe, de ce regard provocateur, parce qu’il s’est installé avant elle, parce qu’il était là avant elle et il lance, cette fois ci, à deux doigts de vraiment s’énerver « You gonna stay here ? Really ? Burgos, I fucking swear… »






Stand in line as we march to the drums of the east paralyzed and possessed by crusaders deceased lost to the sirens that call from the turbulent tide bound by the science that lives on the lips of the wise the beating of a million drums the fire of a million guns the mother of a million sons civilization
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Winnie Burgos
- trent crimm, the independant -
Winnie Burgos
- trent crimm, the independant -
damné(e) le : o24/11/2020
hurlements : o1024
pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons/cs) fürelise (sign) tucker
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-- seul avec du monde autour ft. @valentino walters
    Le lieu à atteindre était tout proche, passer la porte d'entrée serait une libération tant elle y pensait depuis des semaines déjà. L'accès à ce bâtiment lui était interdit, et en temps normal, elle n'aurait jamais pu passer la frontière ; elle avait déjà pensé à essayer. Les journalistes ne seraient jamais acceptés dans un endroit comme celui-ci, ce qu'il s'y passait était bien trop secret, important, pour prendre le moindre risque. Elle pouvait le comprendre, mais ne comptait pas s'arrêter à cette seule perspective morale. Dissimulés parmi les immeubles, cachés dans un lieu où personne ne viendrait les chercher, ils menaient des études qui méritaient d'être partagées avec le plus grand nombre ; ou bien d'être démantelés, ce n'était pas à elle de le décider. Elle n'était personne pour juger d'un sort pareil, mais la curiosité et la conscience professionnelle l'obligeait à y poindre le bout de son nez. Elle ne connaissait pas le rôle qu'occupait Rox entre ces murs, mais elle la connaissait assez pour l'imaginer ; la scientifique était précieuse pour de telles équipes, certainement, avait-elle un grade important, si la responsabilité ne l'avait pas rebutée. Elle n'était peut-être pas intéressée, l'ambition pouvait paraître fastidieuse pour des esprits aussi brillants que celui de sa jumelle. Winnie aurait dû s'informer auprès de cette dernière, au lieu de partir en terre inconnue, mais c'était risquer d'être découverte en paraissant trop curieuse. L'investigation coulait dans ses veines, il était important pour la jeune femme de connaître le monde qui l'entourait, de s'offrir les joies de la vérité dans un monde fait de faux semblants.

    Elle marcha calmement dans les couloirs ; montrer de l'appréhension serait attirer les soupçons. Pourquoi être mal à l'aise dans un lieu qu'elle était censée connaître déjà par cœur. Lorsque quelqu'un passa près d'elle pour la saluer, elle se contenta d'un hochement de tête en se raclant la gorge pour faire penser qu'elle était malade. Winona n'avait aucune idée de la manière dont usait sa sœur pour accueillir ses collègues, autant ne pas prendre de risque en mimant une toux feinte. Elle regarda l'homme s'éloigner dans le même sens qu'elle, après que ce dernier lui ait signalé où elle pourrait trouver Walters. Elle ne savait pas ce qui dans leur échange avait pu laisser entendre à cette personne qu'elle recherchait ce fameux Walters, mais elle ne se fit pas prier. Sûrement que Rox devait travailler de manière étroite avec cet homme ; il pourrait lui en apprendre davantage sur leur manière d'opérer.

    Elle arriva dans la salle, près de l'homme qu'elle était supposée chercher, arqua un sourcil en le voyant attaquer sans attendre. Quelle était sa relation avec sa sœur ? La réplique de ce Walters était aiguisée, Winnie n'eut que quelques secondes pour savoir comment répondre ; elle savait que sa sœur n'était pas du genre à se laisser parler de cette manière sans envoyer une petite pique cinglante en retour. Elle croisa alors ses bras contre sa poitrine, dans une posture qu'elle espérait ressemblante avec les gestes de Rox, et balança en levant le menton : « — Then why are you wagging your tail? » Elle garda son sourcil arqué dans le même air provocateur qu'il venait de le faire, puis ouvrit la bouche pour respirer rapidement, imitant un chien.
    Elle l'observa ensuite déposer sa banane sur la table derrière elle, se retourna pour le suivre du regard, essayer de comprendre quelle marque cet homme pouvait laisser dans la vie de sa jumelle. Elle s'humecta les lèvres en l'entendant reprendre la parole ; alors ils ne travaillaient pas toujours ensemble ? Peut-être que Rox se montrait collante le concernant, mais cela ne ressemblait pas à sa sœur ; à moins qu'elle n'ait un attachement particulier pour lui, avait-elle le béguin pour cet homme ? « — Weren’t we supposed to work together today? » Le visage impassible face au reste de sa verve, Winnie se retint de lever les yeux au ciel ; que pouvaient-ils bien partager pour qu'il se conduise de cette manière ? Elle se planta devant la chaise de Walters, le regard planté dans le sien, dans une expression qu'elle espérait emprunter à Roxy. « — You watch your mouth, little boy. Shall we start working? »



HERE WITHOUT YOU
a hundred days had made me older, since the last time that i saw your pretty face. a thousand lights had made me colder and i don't think i can look at this the same.
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Valentino Walters
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Valentino Walters
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On ne peut pas dire que Walters était du genre très fin. On ne peut pas dire non plus que c’était la chips la plus croustillante du paquet. C’était pas un secret, pas même pour lui. Depuis qu’il était gamin il avait bien compris qu’il ne serait jamais au niveau de son frère alors plutôt que se tuer à le tenter, il avait choisi une autre voie : la sienne.

Celle qui l’avait mené dans des chemins dont il ne préférait pas parler mais surtout celle qui l’avait mené à la chimie. Sans cet écart entre lui et son aîné, Valentino n’est pas certain qu’il aurait pu s’épanouir autant dans un domaine. D’une façon - peut-être aussi parce qu’il n’avait pas le choix, c’était une bénédiction que d’avoir passé plus de la moitié de sa vie de l’autre côté de l’océan.

Si à son retour, Valentino était revenu avec une place plus sûre et construite qu’à son départ, on ne peut pas dire qu’il avait fait des ravages dans les cœurs de la ville d’Exeter. A part son frère et ses neveux, il n’avait pas construit de réelle relation sociale. Toujours pour les mêmes raisons, pas très fin, pas la truite la plus oxygénée de la rivière. Et puis aussi, pour ce petit point en plus : obsédé par ses petites expériences secrètes dont il ne partageait absolument rien. C’était pas s’aider que de garder caché la seule chose qui faisait de lui un mec un peu intéressant.

Tout ça aurait pu devenir un problème si seulement il en avait eu quelque chose à foutre. Heureusement pour lui, ce n’était pas le cas. Walters était bien dans sa bulle carrée, dans son monde à lui avec ses petits secrets. Malheureusement pour lui, on était venu péniblement éclater cette dernière pour lui en créer une nouvelle.

Roxana Burgos. Brillante, insupportable. Mais brillante. Prête à tout pour son art. Elle avait éclaté la bulle de l’anglais d’adoption pour lui en proposer une plus belle et plus tordue. L’idiot du village avait sauté sur l’opportunité.

Leur relation était… ce qu’elle était. Professionnellement ? Incroyablement efficace. Personnellement ? Un miracle que les deux soient encore entiers et en vie.

Mais aujourd’hui le cadet des Walters n’a pas envie de la voir. Sa misophonie trop présente, tout l’irrite et il n’a absolument pas envie de jouer les petits cobayes.

Sans surprise, alors qu’il est odieux, la violence ciselée de sa collègue le frappe en plein entre les deux yeux. Sa manière d’imiter le chien lui donne envie de sourire mais il ne le montre pas. Good one, Burgos. qu’il n’avouera pas.

Alors il s’enfonce dans sa solitude, la repousse pour avoir la paix mais évidemment, ça ne fonctionne pas. Est-ce que ça a un jour seulement, déjà fonctionné ?

Pourtant la tournure de phrase le fait légèrement tiquer. Sans qu’il n’arrive à mettre le doigt sur le pourquoi, il y a quelque chose de différent aujourd’hui chez sa collègue. Les yeux se relèvent pour l’observer, vérifier. Il doit être vraiment fatigué parce qu’il n’y a aucun doute sur l’identité de la personne à ses côtés.

Le voilà qui soupire alors qu’il chope un paquet de clopes dans sa banane et lance « And I’m not supposed to think you’re obsessed with me. » Clin d'œil. Il commence enfin à se détendre. Il tape le cul de sa cigarette contre le paquet en ajoutant, fixant les yeux noirs « What did you want today ? I forgot ? Taking my blood, drugging me or just talking ? » Il s’écarte du bureau pour la contourner une fois de plus en la précédant et lui lance, sourire joueur sur le bord des lèvres « Between you and me, I won’t give you a good review. I mean, for the talking part of this, we tried what, five times ? And it lasted less than a bad fight. » Le briquet virevolte entre ses doigts alors qu’il hausse les épaules « Maybe you should try to meditate ? » Son sourire s’allonge sur son visage alors que les bruits reviennent relativement à la normale, enfin et qu’il finit par « Going for a smoke before you treat me like your franken-toy, wanna join ? »





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Winnie Burgos
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Winnie Burgos
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-- seul avec du monde autour ft. @valentino walters
    L'œil acéré, porté ici et là pour essayer de relever le plus d'informations possible. Elle était ici pour un but précis et ne comptait pas repartir les mains vides. L'homme qui se trouvait face à elle devait faire partie d'un cercle privé dans les relations de sa sœur, sans quoi il ne le laisserait certainement pas lui parler de cette manière. Le faisait-elle ? Comment Roxy fonctionnait-elle face à la verve de son collègue ? Le caractère de sa jumelle lui soufflait de rester sur la défensive, de répondre avec un mordant évident, sans jamais battre en retraite. Elle devait montrer les dents, c'était certain. Il s'agissait d'une réelle rivalité entre eux, ou simplement d'une manière de se tourner autour sans jamais se trouver ? Peut-être jouait-elle avec lui, comme elle savait se jouer de tout. Winnie avait donc pris cette direction, s'était douté que son identique ne devait pas jouer dans la finesse. And I’m not supposed to think you’re obsessed with me. Elle ne réagit pas au clin d'œil, essayant seulement de comprendre ce qu'il signifiait.
    Un sourcil arqué en entendant sa question, elle plissa les lèvres en réfléchissant. Il n'était pas un scientifique, mais un sujet d'étude ? Que faisaient-ils exactement ? Pourquoi acceptait-il de se soumettre si volontairement aux désirs de ma sœur ? Probablement succombait-il à ses charmes, et c'était là la seule manière qu'il avait trouvée pour rester proche d'elle ? Winona viendrait à le découvrir, et s'en servirait pour arriver à ses fins, quitte à devoir passer du temps supplémentaire avec cet homme ; ou un autre. Elle balaya ses paroles d'un geste de la main, comme pour lui dire : cause toujours. Elle savait que Roxy n'était pas patiente, sûrement qu'elle ne l'écoutait pas parler lorsqu'il commençait à débiter de la sorte ; il fallait qu'elle se calque sur ce procédé.

    Le problème était qu'à trop le repousser, elle n'en tirerait rien. Il fallait qu'il parle, qu'il lui en dise plus sur cet endroit dont elle voulait découvrir tous les secrets ; l'article serait délicieux, et sa place assurée. Elle devait trouver un moyen d'être plus accessible, lui donner une raison de se livrer sans trouver la manœuvre étrange. « — Lead the way. » Le bras tendu pour lui dire de passer devant, comme si elle attendait de le suivre, comme le Messie. Elle prit sa suite en regardant autour d'elle, incertaine sur ce qu'elle voyait. Elle aurait aimé poser des questions sur les pièces qu'ils dépassaient, mais elle était censée déjà les connaître ; cela aurait donc été suspect de sa part. Elle tendit une main pour attraper une cigarette dans le paquet de son collègue, sans lui demander la permission ; la bloquant entre ses lèvres en se penchant, afin de lui demander de l'allumer pour elle. Elle le remercia en silence et cracha un premier brouillard de fumée en croisant les bras, clope au bout des doigts. « — I was thinking we could do something more in-depth today. Leave your body and concentrate on what happens in the pea that serves as your brain. » Elle aspira la fumée et sourit en l'envoyant exprès dans le visage de son camarade. « — Are you willing to talk for hours? »

    Elle regarda autour, surprise de constater que les lieux étaient plus silencieux, calmes, qu'elle ne l'avait imaginé. Elle s'attendait à des cris, à des bruits, à des machines grinçant tout autour ; mais elle n'avait pas encore tout découvert. Elle eut un rictus en le regardant de nouveau : « — We can still electrify you later. »



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Valentino Walters
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Walters n'avait pas eu d'exemple d'amour inconditionnel. Tout ce qui existait dans sa vie existait sous condition. L'amour, la haine ou même le travail. Toute sa vie, depuis sa tendre enfance était régie par des conditions.

C'est sans doute pour cela qu'il n'avait eu aucun mal à travailler avec Burgos. Burgos n'était que conditions. Elle n'était que résultats, attentes et n'acceptait certainement pas de perdre son temps dans des futilités. D'aucun dirait que professionnellement, ça avait matché direct entre eux. Les plus raisonnables vous diraient sans doute que c'était aussi malin que d'associer du pespi et des Mentos. Mais après tout, comment se sentir vivant autrement quand on a grandi par le mérite ?

Avec la scientifique, Valentino n'avait pas de surprise. Tout était clair et ça lui convenait. Celui qui n'était pas des plus à l'aise pour construire des relations humaines stables s'y était fortement retrouvé avec celle qui finirait probablement par le tuer. Qu'importe, tant qu'il restait vivant ça avait du sens.

Elle était la seule avec laquelle tout cela semblait sans effort. La relation était ce qu'elle était mais elle n'était pas difficile pour le scientifique. C'est sans doute pour cela que c'était imperceptible pour lui, ces micro-différences dans le comportement de sa collègue. La vérité c'est qu'il s'était tant habitué à leur routine qu'il ne faisait plus tellement attention aux détails. La partition était trop jouée, trop connue pour s'apercevoir de petites anomalies, les notes principales jouées de la même manière.

C'est sans réfléchir qu'il allume la cigarette qu'elle attrape avant d'en faire de même. Le regard un peu dans le vague, la tête dans ses pensées, il n'écoute qu'à moitié les premiers mots qu'elle prononce. Pourtant, rapidement Roxanna attire son attention. Les yeux bleus se posent sur elle tandis qu'elle lui parle de trifouiller son cerveau.

Valentino sourit et avant qu'il n'ait pu répondre, elle le défit. Est-ce qu'il est prêt? Prêt à se faire torturer le crâne. L'anglais d'adoption lâche un rire et reprend « Oh, you took the bate.» qu'il dit calmement. La cigarette devient peu à peu cendre alors qu'il continue. « Somebody pissed you off last night, heh? Need to prove you're not just a robot scientist. » Il la charrie, hausse les épaules de cet air joueur d'enfant « Don't worry Burgos I know you're human. Deep, deep down. »

Alors qu'il lève les yeux au ciel, pensif, Valentino sait pertinemment que sa collègue peut en dire autant de lui. Il sait aussi pertinemment que ce défi, de parler pendant des heures sans finir par se foutre sur la gueule est un challenge autant pour elle que pour lui. Sans doute pour ça qu'il se permet les remarques. Parce qu'il sait qu'elles sont aussi valables pour lui.

Les yeux toujours sur le ciel il lance, dans un faux soupir d'acceptation « Fine. We can try your thing before you shock me. » Le chimiste pince les arêtes de son nez avant de retrouver le regard noir de Burgos et ajoute. « Let me tell you, though. As soon as I'm bored, I'm leaving. Some of us have lives, you know. Besides, I think you're gonna get bored before I do. But you're the boss. »

Alors qu'il termine sa cigarette qu'il écrase avant de la jeter, l'homme ajoute « Guessing you don't want us to be disturbed. We can stay in the 3E office. Nobody's going in that area this morning, I checked earlier. » Sourire narquois qui se dessine quand il ajoute « Boss needs to get stuff before we start or are we good? We wouldn't want Boss to be in a bad mood. It's my precious brain we're talking about. »  





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