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 this will never end 'cause I want more (saul)

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Valentino Walters
- the beaten and the damned -
Valentino Walters
- the beaten and the damned -
damné(e) le : o02/03/2022
hurlements : o77
pronom(s) : oelle
cartes : ofürelise (ava) ; justice, civilization
bougies soufflées : o31
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This will never end 'cause I want more

« Happy Valentines! » Il roule des yeux, ne fait même plus ce petit sourire de haha, quelle vanne excellente. Faut dire que ça ne le fait plus rire depuis au moins le 14 février d’il y a vingt-cinq ans. Rhett serait là, il lui dirait peut-être qu’il faut faire semblant, lui apprendrait à se comporter en société. C’est ce qu’il faisait plus ou moins quand ils étaient gamins. Est-ce qu’il le ferait encore ? Val n’en sait trop rien, il a beau être revenu et s’être rapproché de son aîné, il ne peut pas prétendre qu’il le connaît. Ils ne peuvent pas prétendre s’être jamais connus, d’ailleurs.

Pourtant, c’est la seule personne qui a toujours compté. Et quand il enchaîne le taff, s’enfonce un peu plus profond dans les ténèbres de Mercure, il ne peut que se demander s’il a bien fait de l’embarquer avec lui. Cet inconnu qu’il aime mais qui n’a trop rien demandé. Celui qu’il a traîné avec lui en lui posant les mains sur les yeux. Tu ne verras pas ce qu’il ne faut pas voir.

Il devrait même s’en vouloir, au fond. Mais le cadet des Walters n’a jamais trop connu ce sentiment. Sa mère ne s’en est jamais voulu de lui hurler dessus, pas plus que du reste, pour ce que ça peut foutre. Alors pourquoi il devrait ? C’est la seule façon qu’il connaît d’aimer.

Les couloirs sont sombres ici, peut-être parce qu’il fait nuit. Peut-être parce qu’il est un peu dans la bouche de l’Enfer. Il n’en sait trop rien mais les ombres, ça ne l’a jamais dérangé. On lui a toujours dit qu’il était pas du bon côté, alors il s’est habitué. A cette noirceur, celle dans laquelle il a le menton un peu plus relevé. Celle dans laquelle il a fini par être pas trop mauvais. « Oy, Walters ! Still here ? » Il hoche la tête et s’avance vers l’homme. Ce check très peu professionnel avant de répondre « Yeah, I was about to go, been here all day. ‘Sup ? », l’autre lui parle de cette fameuse nuit très chargée. Il lui dit qu’ils ont ramené plein de monde et qu’ils vont avoir besoin de mains pour les prélèvements. Mais pas ce soir, qu’il rentre dormir, il pourra revenir demain.

Puis c’est déjà demain. Les blagues ont cessé. Le monde a retrouvé sa normalité. Valentino n’a pas quitté ses ombres. Il y revient avec plaisir même, café à la main. Il est tard, parce qu’il doit prétendre vivre un peu dans la lumière. Le sourire jusqu’aux oreilles. Les récoltes, tout ce que ça annonce. Il en aurait presque oublié qu’avant d’être chimiste fallait qu’il soit cueilleur ce soir.

Il perd pas son sourire alors qu’il prépare tout l'attirail. Il ne se souvient plus trop de ce que l’autre lui a dit sur les capturés. Peut-être qu’il lui a dit d’en choisir un, peut-être pas. Vu qu’il ne s’en souvient pas, il chope un dossier au pif et survole les infos griffonnées.

Café toujours en main, il entre dans la salle. La lumière est dégueulasse, on se croirait dans un sous sol de rave en plein Londres. Le chimiste secoue son nez avant de lever les yeux sur la cible face à lui.

Un homme, d’apparence normal. D’apparence, rien ne les sépare. Fin si, parce qu’ils ne se ressemblent pas du tout. Mais dans l’idée quoi, y a peu de chance qu’on pense qu’ils sont si différents. Y a une étincelle qui se met à briller dans les yeux de l’anglais d’adoption. C’est fascinant. Le spécimen face à lui est plus précieux qu’un foutu diamant rempli de sang.

Parce que son sang à lui, il a mille fois plus de valeur. Val n’a aucun doute là-dessus. D’aucun dirait que c’est barbare, ce qu’ils font. Walters répondra qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Faut pas trop lui demander le rapport, pour lui c’est limpide, pour beaucoup d’interlocuteur ça ne l’a jamais trop été.

Quand il est arrivé chez les Sons, on lui a montré comment tout fonctionnait. Vu qu’il n’a jamais su correctement écouter, il a pas tout retenu. Puis faut dire qu’il s’en fout des techniques des préleveurs habituels. Alors il attrape une chaise et vient s’asseoir face à l’homme inconnu. « Hi. I don’t know if they asked you some questions… Actually I don’t know what they told you or what they did to you. But I really don’t care. »

Il hausse les épaules et boit une gorgée de son café. « You alright dude ? Need some water or food ? You seem a little… pale. »

C’est vrai qu’il a pas bonne mine. Ca s’explique très naturellement par le fait qu’on l’a kidnappé mais pour Walters, ces éléments n’ont pas tellement de rapport. Puis lui, il veut son spécimen en forme, comprendre, apprendre. C’est pas qu’il veut retarder le moment de faire de lui sa belle petite expérience c’est juste que pour lui, elle commence ici. Parce qu’il faut comprendre, apprendre, écouter leur âme, plutôt leur tête, avant de les laisser se vider de leur sang. Et de leur peau. Et de tout ce qui peut servir.

Pourvu qu’il soit coopératif. Faudrait être con pour pas vouloir parler de ses extraordinaires capacités, pas vrai ? « So, tell me about you, I’m all ears. »






Stand in line as we march to the drums of the east paralyzed and possessed by crusaders deceased lost to the sirens that call from the turbulent tide bound by the science that lives on the lips of the wise the beating of a million drums the fire of a million guns the mother of a million sons civilization


Dernière édition par Valentino Walters le Sam 6 Avr - 12:22, édité 1 fois
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Saul Marsh
- le plus beau cu(pidon) -
Saul Marsh
- le plus beau cu(pidon) -
damné(e) le : o05/07/2019
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pronom(s) : oshe/her.
cartes : o(av/icons) fürelise (cs) akindofmagicstuff (sign) tucker.
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-- this will never end 'cause i want more ft. @valentino walters
    Il n'avait pas fermé l'œil de la nuit, tout juste s'il savait quelle heure il était, ayant perdu le compte de ses secondes après 7h32 du matin. Une brève seconde d'inattention, et le calcul s'était envolé en même temps que sa notion du temps. La faim lui tiraillait le ventre, mais rien de trop remarquable pour le moment, il pouvait encore tenir de bons jours sans avoir à s'en plaindre. Il restait sagement assis à terre, les mains toujours entravées depuis qu'il avait été amené dans cette cave humide. Celui qui s'était occupé de le mener jusqu'à cet endroit n'avait pas été doux, et le sang qui perlait sur sa tempe le faisait encore souffrir. Il avait mis du temps à retrouver le focus de son œil gauche, ce dernier refusant de retirer le flou de sa cornée depuis qu'il avait reçu le coup. Il ne se plaignait pas, pourtant. Est-ce qu'il aurait dû ? Sûrement. La plupart des personnes s'étant retrouvés dans sa situation avant lui devaient s'insurger du traitement qu'ils recevaient. Ils devaient crier, insulter, peut-être même essayer d'attaquer leurs assaillants. Saul, lui, patientait comme s'il était dans la salle d'attente d'un spécialiste, et que ce dernier tardait juste à le recevoir. En fait, le problème n'était pas tant dans son comportement que dans la raison de ce dernier ; il ne tenait pas assez à la vie pour s'y accrocher. La peur de mourir ne faisait pas partie de son carnet d'effroi, il l'accepterait même sans trop de déplaisir.

    Il n'avait qu'un regret, dans la précipitation de sa captivité, celui de ne pas avoir pu dire au revoir à Enoch. Le temps avait passé depuis leur rencontre, et bien que son instinct de survie n'ait pas fait un bond phénoménal malgré la tendresse qu'il ressentait envers son petit ami, il n'avait pas changé d'avis pour autant. Mais le chasseur avait su tromper l'ennui ces dernières années, lui faire savourer un train de vie plus agréable, un peu plus et il lui aurait donné l'envie de vivre. Il aurait mérité un adieu, un message pour le prévenir d'où il se rendait ; mais ses kidnappeurs ne lui en avaient pas laissé le temps. L'idée qu'autrui puisse intervenir dans sa manière de quitter le monde ne lui plaisait pas et, seul dans cette pièce humide et malodorante, il avait tout le temps du monde de réfléchir à l'avenir ; celui qu'il construirait ou non. Il en viendrait presque à vouloir survivre pour leur donner tort, pour prendre le contrôle et mourir dans les conditions de son choix ; quitte à revenir se rendre, entre leurs mains, après avoir fait ses adieux à Enoch.

    Il ne tourna pas la tête vers l'individu qui venait d'entrer dans la cellule. L'esprit toujours loin de cet endroit, à se poser des questions au sujet de tout et n'importe quoi. Il étudiait des choses et d'autres dans son bureau, s'y perdait parfois des nuits entières avant d'aller travailler ; il pouvait donc s'occuper l'esprit afin de faire passer le temps. En somme, il ne s'ennuyait jamais. Il ne releva le nez vers l'individu qu'en entendant une chaise grincer. « — Actually, I would not say no to a glass of water. When I asked for un Perrier with a slice of lemon, your colleague refused to provide it to me ; what a rude dude. » Il se tenait droit, le dos contre le mur, gardant de sa superbe même dans une situation où il aurait dû être à l'article de la mort. Pourtant, son visage, entre coups et fatigue, ne racontait pas la même histoire. Il devait, en effet, avoir très mauvaise mine ; mais rien qu'un peu de soleil et de vin ne pourraient réparer.

    So, tell me about you, I’m all ears.

    Il arqua un sourcil, surpris. Lui qui pensait qu'ils en finiraient rapidement, le viderait de son sang sans trop de cérémonie et s'occuperait de son corps ensuite. Il ne pensait pas avoir à faire la conversation, ce qu'il trouvait très exaspérant. Il leva alors les yeux au ciel en soupirant et s'humecta les lèvres avant de commencer son histoire. « — My name is Britney, I am 21 years old, and I want to be a cheerleader. What about you? » Il ne rit pas, resta impassible en terminant sa phrase, d'un air très sérieux. Il plissa ensuite les lèvres, en reprenant. « — Are you here to make braids? »

*en français.



AIN'T GONNA BE ALONE
tell me do you really think you go to hell for having loved ? tell me and not for thinking every thing that you've done is good. i really need to know. after soaking the body of jesus christ in blood.
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Valentino Walters
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Valentino Walters
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Valentino n’était pas du genre à se défiler. Pas du genre à montrer ses faiblesses. C’est quelque chose qu’il avait appris depuis tout petit. Lorsqu’on ne connaît pas l’amour inconditionnel, on met des conditions à tout. Mettre des conditions à tout ça implique de se créer un monde dans lequel tout à une échelle de valeur, y compris soi. Et ça, ça veut surtout dire qu’il ne faut jamais, jamais être faible. Être faible c’est risquer d’être oublié, risquer d’être remplacé. Tout existe par ce qu’on vaut et le fils Walters tenait tout particulièrement aux échelles de valeur qu’il s’était imposé chez les Sons of Mercury.

Peut-être parce que les mecs qui l’avaient embarqué là-dedans pouvaient le tuer en un claquement de doigts. Beaucoup diraient qu’il est logique d’avoir une certaine pression lorsque l’on travaille dans des organisations qui impliquent de n’avoir aucune porte de sortie si ça tourne mal. Mais ce n’était pas tellement vrai pour le chimiste. Non, la mort n’avait pas grande importance, ce qui comptait c’était d’exister dans la vie.

Puis c’est pas comme s’il avait l’intention de vivre vieux à faire des mots croisés sous un porche ou quelque chose comme ça.

C’est pour ça qu’il prenait sur lui quand on lui demandait de devenir préleveur. Passer au-dessus de ses peurs était un impératif dans ce genre de métier. Manquerait plus que le petit garçon se mette à chialer en touchant la peau d’un inconnu. Et puis quoi encore. Non, Valentino avait appris et compris depuis bien longtemps maintenant que pour exister parmi les siens il faudrait se faire violence, qu’importe combien ça lui coûterait.

Alors il ne disait jamais non, par principe. Aussi pour la science mais surtout pour exister. On pourrait croire que cela l’a poussé à apprendre au mieux les techniques pour être le plus rapide et le plus efficace. Ne pas se torturer inutilement en risquant de déclencher des mécanismes de défense de son inconscient. Mais ce serait trop lui en demander. Valentino n’en avait jamais eu rien à faire des règles, préférant toujours les tordre pour en faire les siennes. Il n’avait pas prélevé des centaines de créatures mais suffisamment pour avoir pris quelques réflexes. Réflexes qui feraient pâlir ceux dont c’est vraiment le métier.

N’empêche qu’on ne s’est jamais plaint de ses échantillons.

Alors la danse commence. Valentino replace le sujet pour ce qu’il est : de la science. Il prend l’angle de s’intéresser à lui, parce que ça l’intéresse réellement mais aussi parce que ça lui laisse le temps de se préparer. Convaincre son corps et son esprit que peu importe ce qu’il va devoir lui faire, ce ne sera pas si terrible.

C’est peut-être ça, la différence majeure entre le chimiste et ses collègues. Lorsqu’il pose des questions au sujet, il semble sincère, il l’est. La réponse de l’homme, la chose face à lui lui arrache un sourire. Il esquisse une moue presque dédaigneuse en répondant « Yeah, not really good hosts right. »

Valentino ne répond pas tout de suite à la demande, tendant une perche pour l’écouter parler afin d’évaluer son état avant d’aller plus loin. La réponse le fait éclater de rire, d’un rire franc et sec alors que l’autre garde tout son sérieux. Il se lève de sa chaise sans un mot de plus et juste au moment de passer la porte qui fait de l’un un prisonnier et de l’autre un homme libre, il balance « Be right back. » avec un geste de la main trop amical pour la situation.

La lourde porte claque derrière le scientifique en laissant des murs épais le séparer de son nouveau sujet d’étude préféré. Elle grince à nouveau quelques minutes plus tard et l’homme s’avance avec les mains pleines.

Il tend à celui qui lui fait relativement face l’une d’elle en disant « Couldn’t find a slice of lemon. These people have no taste. » Les bulles s’agitent dans la bouteille alors qu’il pose à ses pieds une bouteille d’eau plate.

Walters reprend sa place et calmement reprend en croisant les mains devant lui « So, Britney. How fun it is to be a cheerleader ? » Il lève un sourcil vers l’inconnu avec un sourire en coin et ajoute « I know why I’m here but I’m curious, what do you think ? Do you think we have a special interest in your cheerleading style ? I could go and grab some pom-poms if you want. »







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Saul Marsh
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    Plusieurs individus étaient passés depuis son arrivée, avaient pris le temps de lui poser bien des questions pour en savoir plus sur lui ; il était déjà fatigué d'y répondre. Il ne l'avait pas vraiment fait, entre sarcasme et cynisme, pour éviter de s'accorder avec eux sur la vérité. Il pensait qu'on finirait par le laisser tranquille avec cette curiosité à laquelle il n'avait pas envie de s'intéresser ; mais il s'était trompé. L'homme ne venait pas seulement installer ses instruments, étaler devant lui des ustensiles qui en auraient fait pâlir plus d'un. La demande ne lui plu pas, donc, n'offrant qu'une nouvelle raison de lever les yeux au ciel en priant pour être laissé seul. Façon de parler, même dans ce genre de situation, Saul refusait de s'adresser à ce Dieu qui tenait tant au cœur de toute sa famille. Il espérait mourir d'une manière assez tragique pour que Constance ne puisse rien mettre sur le compte de Dieu. Il n'aurait été aidé par personne, son cadavre aurait peut-être le doigt levé en réponse aux prières de sa mère, mais il ne lui laisserait pas l'occasion de Le remercier.
    Il ne comptait pas répondre plus sincèrement à cet homme qu'à un autre, pensait que Rupert en personne aurait fini par faire son retour après leur dernière altercation. Il en gardait encore des marques, des bleus sur son visage et des étendues de peau baignés de rouge. La fatigue l'empêchait de faire des phrases pleines d'esprit. Il ne pouvait compter que pour son arrogance, pour tenir bon, pour ne pas rester allongé au sol à attendre que quelqu'un ne vienne l'achever.

    Be right back.

    Un sourcil arqué en l'observant prendre la sortie ; est-ce qu'il partait réellement lui apporter à boire ? Un regard autour de lui, pouvait-il profiter de la situation ? L'homme ne tarderait pas à revenir, ce qui ne laissait aucune marge de manœuvre. S'il voulait tenter quelque chose, il fallait qu'il le fasse rapidement, sans prendre le temps de réfléchir trop longtemps. Agir avant tout ; mais cela ne lui ressemblait pas, lui qui avait l'habitude de peser le pour et le contre de toutes les situations qui se présentaient à lui. Le regard baissé sur la trousse qu'avait déposée l'homme, Saul eut à peine l'idée d'y trouver de quoi se libérer que l'autre homme se trouvait déjà dans la pièce. Saul poussa presque un grognement en voyant de quoi se désaltérer, lui qui avait si soif, à n'avoir presque rien eu à boire depuis le début de sa captivité. Il le remercia d'un hochement de tête, et avança les bras en avant pour attraper la bouteille. « — Thank you... » Il fut heureux de n'avoir plus les mains attachées dans le dos, avait pu se satisfaire de les avoir devant lui depuis quelques heures ; sûrement qu'aucun n'avait eu envie de l'aider à pisser s'il n'avait pas un minimum accès à ses mains.

    Il ne voyait pas où l'homme voulait en venir, à rebondir de cette manière sur sa plaisanterie. Le tortionnaire avait tout juste achevé sa question que Saul n'ennuyait déjà de sa présence. Il darda son regard dans le sien, essayant d'y déceler quelque chose, n'importe quoi donnant les raisons de son attitude. Rupert avait été très violent avec lui, montrait bien comment il avait en honneur les personnes de son espèce ; qu'en était-il de lui ? « — Are you flirting with me? » Il ne bougea pas, seuls ses yeux offrant des réponses concernant ses intentions. C'était la seule explication logique à ses yeux.
    Il apporta la bouteille jusqu'à ses lèvres et en but de longues gorgées en espérant que la bouteille suffise à étancher sa soif. Il avait également faim, savait qu'il risquait de tourner de l'œil s'il ne prenait pas de force avant un prélèvement, mais il n'avait pas envie de le montrer. Il reposa la bouteille et soupira en jetant un regard aux outils que l'homme avait apportés avec lui. « — I actually prefer you to Rupert. What can I do for you? » Il était prêt à lui offrir des réponses dans le simple but de le faire mieux valoir que son collègue. Rupert n'aurait aucun crédit le concernant, mais cet homme qui venait de faire un acte de gentillesse et lui semblait bien plus accessible en avait le droit. Il s'humecta alors les lèvres, ces dernières devenues sèches à cause de la déshydratation. Il était prêt à répondre à quelques questions, à le laisser user de certaines parties de son corps. Le sang était précieux, et il aurait préféré l'offrir après sa mort, mais il n'avait pas tellement le choix de toute manière, alors autant le donner à ce type plutôt qu'un autre.   



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